Billet d’humeur

Mexico: un pesero

Mexico: un pesero

Et nos bus?

Septembre 2013 et toujours rien ! Notre pétition a débuté en mars 2012. Nous avons mené une enquête auprès de tous les habitants du quartier et tous ont exprimé leur vif souhait de disposer d’une ligne de transport en commun pour se rendre en ville. Nous avons photographié les endroits susceptibles de fournir des points de stationnement. Nous avons communiqué tous ces éléments aux autorités compétentes avec lesquelles nous avons eu plusieurs rencontres…

Et toujours rien !

Nous n’habitons pas pourtant au sommet du Mont Blanc ni dans la grotte de Lascaux, mais à Aix en Provence où il suffit d’ouvrir les yeux pour voir circuler quantité de bus, par exemple aux Pinchinats qui disposent non seulement d’un bus fixe mais d’un bus sur demande : le numéro 23 attend chaque jour patiemment ses passagers devant le Parc Rigaud…

Les résultats de cette situation anormale et à tout le moins inéquitable ? Elle chasse les plus vieux qui ne peuvent plus conduire et repousse les plus jeunes qui ne veulent pas faire le taxi pour toute la famille, sans compter ceux qui ne possèdent pas de voiture.

On nous rebat les oreilles avec la pollution, la nécessité de circuler autrement. Dans ce pays ce ne  sont pas les mots qui manquent mais les actes.

Faut-il démontrer qu’ailleurs c’est très différent ? Un seul exemple, au Mexique qui ne passe pas pour être un pays exemplaire, circulent pourtant dans les endroits les plus reculés et jusqu’aux confins de la jungle, sur des routes qui ne sont parfois que des pistes, des petits bus appelés peseros qui ramassent tout le monde pour 5 pesos=3 centimes d’euros…

Français encore un effort !

Janine Kaminski

3 commentaires pour Billet d’humeur

  1. Nicholas Cole dit :

    Janine, vous avez raison: la politique des transports collectifs dans notre quartier est discriminatoire , elle refuse à nos enfants et à nos anciens la liberté de circulation.
    Toutes nos démarches et toutes nos réunions en Mairie comme sur le terrain sont restées vaines.
    M’autorisez-vous à porter votre billet à notre Mairie?
    Catherine Gagliano

  2. Nicholas Cole dit :

    Bonjour,
    Tous les arguments y sont et formulés d’une jolie façon.
    Il faudrait maintenant connaître les raisons de cette latence.
    Connaissons nous les interlocuteurs? Les décideurs?

    C. Debregeas

    • Nicholas Cole dit :

      Bonjour,
      Bien entendu nous connaissons nos interlocuteurs, tant techniques que politiques.
      Il semblerait que la volonté politique ne soit pas là,et je porterai notre billet à Madame Benon,notre maire de quartier, dès son retour, semaine prochaine.Ainsi qu’ au cabinet de Madame Joissains.
      Cordialement,
      Catherine Gagliano.

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